Cet arrêt de la cour de justice européenne est un nouveau message fort envoyé à l’industrie pharmaceutique et cosmétique pour un comportement et une science plus éthiques. L’expérimentation animale pour les cosmétiques est une pratique à juste titre interdite en Europe (...) La responsabilité incombe donc aux législateurs et aux industriels de développer et promouvoir partout dans le monde les alternatives à ces expérimentations animales, en sachant qu’elles sont plus aptes à prévenir les risques des produits sur la santé humaine..
(propos de Pascal Durand, vice-président du groupe parlementaire sur la condition animale)
article :
EXPÉRIMENTATIONS ANIMALES : LA JUSTICE EUROPÉENNE DONNE RAISON AUX DÉFENSEURS DES ANIMAUX
par Lise
21 septembre 2016 Bien-être animal Santé
L’Union européenne a pris le parti de mettre un terme à la pratique des expérimentations animales dans le secteur des cosmétiques. La Cour de justice de l’Union européenne vient aujourd’hui de confirmer que la législation européenne ne permet pas à l’industrie de commercialiser des produits pour lesquels des expérimentations animales ont été effectuées hors de l’Union. Pour les écologistes au Parlement européen cet avis est un signal en direction des législateurs et industriels à travers le monde.
Pascal DURAND, vice-président du groupe parlementaire sur la condition animale, réagit :
"Cet arrêt de la cour de justice européenne est un nouveau message fort envoyé à l’industrie pharmaceutique et cosmétique pour un comportement et une science plus éthiques. L’expérimentation animale pour les cosmétiques est une pratique à juste titre interdite en Europe, et la Cour a rappelé qu’il n’était pas question de s’exonérer des règles en faisant fabriquer à l’étranger ou en faisant importer des produits qui ne respectent pas ces principes.
Cet avis renforce la demande portée par les écologistes au niveau européen d’une législation mondiale qui bannirait définitivement de la planète, l’utilisation des animaux à des fins cosmétiques mercantiles. La responsabilité incombe donc aux législateurs et aux industriels de développer et promouvoir partout dans le monde les alternatives à ces expérimentations animales, en sachant qu’elles sont plus aptes à prévenir les risques des produits sur la santé humaine.
Enfin, il s’agit en Europe d’étendre clairement cette législation aux ingrédients cosmétiques ayant des usages dans des secteurs non-cosmétiques et répondre ainsi aux attentes des consommateurs européens."
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