Mesure 9 : Garantir le droit à l'objection de conscience en ce qui concerne l'expérimentation animale et la dissection durant les études. (3 points)
Plus de 36 000 animaux sont utilisés chaque année en France à des fins d’enseignement en ce qui concerne l’expérimentation, sans compter tous les animaux tués et disséqués, pour lesquels il n’existe pas de chiffres précis.
Reconnaître le droit à l’objection de conscience pour les étudiants leur permettra de ne pas participer à la dissection ou à l’utilisation d’animaux élevés et/ou tués à des fins pédagogiques sans être lésés ni discriminés. Cela incitera également les institutions à utiliser plus largement les méthodes non-animales. Cette garantie d’un droit à l’objection de conscience durant les études supérieures et la formation professionnelle sera actée par une proposition de loi ou par décret, comme c’est déjà le cas dans certains pays ou certaines universités (notamment en Italie et aux Pays-Bas depuis plusieurs décennies).
En conséquence, une véritable politique officielle devra être mise en place. Les établissements d’enseignement adapteront à la fois leurs formations et leurs équipements pour permettre la tenue d’épreuves spécifiques n’utilisant pas d’animaux élevés et/ou tués à des fins de dissection ou d’expérimentation. Ils différencieront également, si nécessaire, les barèmes d’évaluation et de notation de ces épreuves dans un souci d’équité envers les étudiants ayant choisi de faire valoir leur droit à l’objection de conscience.
(Engagement Animaux 2022)
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