Mer & pisciculture

5 Eurodéputés demandent à la Commission de développer le cuir de poisson en apportant son soutien au déploiement d'une filière européenne

Question parlementaire

Européenne

Question avec demande de réponse écrite E-005346/2021 à la Commission des eurodéputés
Annika Bruna (ID), Maxette Pirbakas (ID), Rosanna Conte (ID), Elżbieta Kruk (ECR), Mathilde Androuët (ID), Aurélia Beigneux (ID)

Connu dès le XVI(1) siècle en Europe, le cuir de poisson peut être obtenu après le tannage de nombreux poissons d’eau de mer comme d’eau douce, tels que le saumon, le bar, la perche, la truite, l’esturgeon ou encore la carpe. Les peaux peuvent être collectées auprès des conserveries, des pisciculteurs, des poissonniers et des restaurants.
Le cuir de poisson présente de nombreux avantages:
Il valorise un déchet alimentaire en le transformant en accessoires de maroquinerie (manchettes, bagues assorties, boucles d’oreilles, mais aussi chaussures, sacs, etc.);
Il permet éventuellement aux pisciculteurs et aux conserveries de dégager un complément de revenu;
Le processus de tannage emprisonne le dioxyde de carbone qui aurait normalement été émis lors de la décomposition de la peau;Le cuir de poisson peut aussi s’avérer plus résistant que le cuir de bovin en raison de sa structure en fibres croisées;
Enfin, il pourrait contribuer à réduire le nombre d’animaux élevés, dans certains pays, uniquement pour leur cuir.
La Commission soutiendra-t-elle le développement d’une filière européenne de cuir de poisson ainsi que les recherches permettant d’élargir le champ d’utilisation de ce matériau?

Soutien(2)
(2) Cette question est soutenue par un autre député que ses auteurs: Jean-Paul Garraud (ID)

Lire la suite

Crédits

Soumis par Thierry Lherm

Partager cette prise de position

Attentes citoyennes

Sondage
Menus végé
Sondage sur le thème Élevage
25%

des Français
déclarent que manger de la viande n'a pas de sens dans le monde actuel

Parcourir les sondages
Sondage
Menus végé
Sondage sur le thème Élevage
66%

des enfants de 6-10 ans
souhaitent pouvoir consommer des plats végétariens plus souvent que ce qu'impose la loi EGalim

Parcourir les sondages