Le Parlement européen a rejeté en 2013 l'interdiction de la pêche en eau profonde en 2013, la France ayant contribué au rejet de cette interdiction. En juillet 2014, huit ONG ont mis en évidence les conséquences environnementales de la pêche en eau profonde en s'appuyant sur les rapports officiels de l'Ifremer (Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer). [...] Il aimerait savoir si, à partir de ces données produites par des établissements publics, la France serait susceptible de revoir sa position officielle sur le chalutage profond.
extrait de la question parlementaire de Christophe Premat
Texte de la question parlementaire de Christophe Premat, député des Français établis hors de France :
M. Christophe Premat attire l'attention de M. le secrétaire d'État, auprès de la ministre de l'écologie, du développement durable et de l'énergie, chargé des transports, de la mer et de la pêche sur la position de la France sur la pêche en eaux profondes avec en particulier la question du chalutage. Le Parlement européen a rejeté en 2013 l'interdiction de la pêche en eau profonde en 2013, la France ayant contribué au rejet de cette interdiction. En juillet 2014, huit ONG ont mis en évidence les conséquences environnementales de la pêche en eau profonde en s'appuyant sur les rapports officiels de l'Ifremer (Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer). Le chalutage profond n'est pas un secteur employant beaucoup de personnes. Cette pratique a des conséquences désastreuses sur les espèces protégées. Les tonnages débarqués par la pêche en eau profonde représentent à peine 1 % de la pêche française. Selon le rapport de l'Ifremer, en 2012, treize espèces de requins profonds ont représenté 6 % des captures réalisées par des chalutiers français spécialisés dans le chalutage profond, elles ont été rejetées mortes. Parmi ces treize espèces, onze sont menacées d'extinction selon les critères de l'Union internationale pour la conservation de la nature. Il aimerait savoir si, à partir de ces données produites par des établissements publics, la France serait susceptible de revoir sa position officielle sur le chalutage profond.