Question avec demande de réponse écrite à la Commission de l'Eurodéputée Aurelia Beigneux :
Le Grindadráp, à savoir le rabattage et le massacre de familles entières de dauphins pilotes, existe depuis le XVIe siècle. Ainsi, chaque année, des milliers de globicéphales sont tués au harpon ou au couteau, que ce soit pour leur viande ou par simple «tradition». Animaux sensibles dotés d’une intelligence complexe, menacés d’extinction, ils font de fait partie des espèces protégées par l’Union européenne(1)(2)(3).
Traditionnellement nécessaire pour nourrir la population féroïenne, cette pratique est devenue inutile. Les Îles Féroé affichent l’un des niveaux de vie les plus élevés d’Europe et les supermarchés de l’île sont approvisionnés quotidiennement.
Il est de plus scientifiquement admis que la viande de globicéphale présente une forte teneur en mercure et polluants organiques persistants affectant le développement intellectuel et neurologique de l’homme. De fait, cette viande est impropre à la consommation par mécanisme de bioaccumulation.
Il est avéré que les autorités danoises choisissent de protéger ces pratiques. Ma question est donc la suivante:
Que compte faire la Commission face à un État membre qui se rend complice d’une violation manifeste des lois et des conventions interdisant le massacre de cétacés, et engage sa responsabilité dans la perpétration de cette pratique?
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