Mireille D’Ornano, au nom du groupe ENF :
Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, l’augmentation des captures de baleines par la Norvège est particulièrement préoccupante, surtout quand il s’agit de femelles en gestation.
Or, la Norvège, qui n’est pas membre de l’Union européenne, avait fait le choix de s’opposer au moratoire mondial de 1986 sur les captures de baleines. Aussi, pour parvenir à convaincre ce pays d’appliquer ce moratoire, les marges de manœuvre de la Commission européenne sont particulièrement faibles.
Un embargo ou des interdictions de transit de la viande de baleine dans les ports européens constitueraient des sanctions punitives, mais non constructives. Le monde ne se résumant pas à l’Union européenne, la viande de baleine continuerait d’ailleurs de circuler dans les ports des pays tiers.
Traitons donc le problème à la source dans le cadre de la convention CITES et de la Commission baleinière internationale, deux organisations dont la Norvège fait partie. Laissons les États agir de concert sur un sujet aussi délicat
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