Question avec demande de réponse écrite à la Commission de l'eurodéputé Manuel Bompard :
Dans sa résolution 72/249 du 24 décembre 2017, l’Assemblée générale des Nations unies a décidé de convoquer, sous les auspices de celles-ci, une conférence intergouvernementale chargée d’élaborer le texte d’un instrument international juridiquement contraignant se rapportant à la convention des Nations unies sur le droit de la mer et portant sur la conservation et l’utilisation durable de la biodiversité marine des zones ne relevant pas de la juridiction nationale. La dernière session de la conférence devait se tenir à New York du 23 mars au 3 avril 2020. La pollution touristique, notamment dans les zones polaires, constitue une grave menace pour la biodiversité marine. L’expansion spectaculaire du tourisme dans ces zones pose le problème de la pollution par le fioul lourd qu’emploient les navires, et qui n’est pas réglementé en Arctique, et par les eaux usées des navires, notamment les eaux brunes et noires, ainsi que celui de l’introduction d’espèces invasives, notamment de certaines algues (1) .
La Commission s’engage-t-elle, lors des négociations de la dernière session de la conférence, à défendre la réglementation et la limitation du tourisme dans les régions polaires et à prescrire l’utilisation d’un carburant hautement raffiné en Arctique, comme c’est déjà le cas pour l’Antarctique?
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