Question avec demande de réponse écrite E-000814/2024 à la Commission des eurodéputés :
Manuela Ripa (Verts/ALE), Marie Toussaint (Verts/ALE), Martin Buschmann (NI), Pär Holmgren (Verts/ALE), Caroline Roose (Verts/ALE), Anja Hazekamp (The Left), Francisco Guerreiro (Verts/ALE), Nikolaj Villumsen (The Left), Martin Häusling (Verts/ALE)
Chaque année, entre janvier et mai, le long des côtes méridionales de l’Italie, de nombreuses dizaines de tonnes de jeunes sardines (Sardina pilchardus) sont pêchées de manière illicite. Les poissons n’ayant pas la taille minimale requise sont vendus de manière illicite sur les marchés, souvent même en plein jour. Le groupe Adorno O.D.V., spécialisé dans la lutte contre le braconnage, a envoyé pas moins de 16 rapports aux autorités compétentes pour la seule année 2023, concernant à la fois la pêche illicite de jeunes sardines et la commercialisation tout aussi illicite de spécimens d’espadon (Xiphias gladius), accompagnés de preuves photographiques. Tous ces rapports sont restés sans réponse et n’ont produit aucun résultat, tandis que les ventes illicites se sont poursuivies.
Les contrôles en mer de la pêche des jeunes sardines sont très rares, notamment parce qu’ils ont parfois provoqué des réactions violentes de la part des pêcheurs illicites. En fait, les mesures prises par les services répressifs italiens pour lutter contre ces phénomènes illicites se concentrent presque exclusivement sur la phase de transport, sachant que d’ici là, les poissons sont morts et de graves dommages environnementaux ont été causés.
La Commission entend-elle prendre des mesures à l’encontre du gouvernement italien en appelant à des contrôles systématiques, tant en mer qu’à terre, visant à garantir le respect des réglementations nationales et européennes mises en place pour protéger la faune et la biodiversité marines ?
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