Amendements rejetés
REJETÉ
AMENDEMENT N°1798
présenté par
Mme Maillart-Méhaignerie, rapporteure pour avis au nom de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire, Mme Tuffnell, Mme De Temmerman, Mme Brulebois, Mme Pascale Boyer, Mme Pompili, Mme Rossi et M. Perrot
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ARTICLE ADDITIONNEL
APRÈS L'ARTICLE 13 TER, insérer l'article suivant:
Le Gouvernement remet au Parlement, dans un délai d’un an à compter de la promulgation de la présente loi, un rapport d’information sur les conditions d’élevage et d’abattage dans la filière piscicole.
EXPOSÉ SOMMAIRE
Dans les élevages piscicoles, un grand nombre de poissons sont confinés dans des petites zones, ce qui peut causer notamment de graves problèmes de bien-être animal.
Du fait du confinement et des densités d’élevage trop élevées, les poissons sont plus sensibles aux maladies et souffrent davantage de stress, d’agressions et de blessures. Avec le manque d’espace, la surpopulation peut aussi conduire à une mauvaise qualité de l’eau, de sorte que les poissons ont moins d’oxygène pour respirer.
L’élevage des poissons dans des cages bride leur comportement naturel de nage et les contraint à nager en cercles autour des bassins. Ce confinement entraine des frottements contre le maillage et les autres poissons et augmente la fréquence des bagarres. Il en résulte de nombreuses blessures aux nageoires, une plus grande sensibilité aux parasites et une exposition importante à l’ammoniaque produit par la concentration d’urine.
Les saumons, par exemple, qui sont de grands nomades et qui ont besoin de parcourir des milliers de kilomètres en mer pour se reproduire, vivent très mal l’enfermement dans des bassins où règne la surpopulation. Enfermés à 50 000 dans une cage de 30 mètres de diamètre ils peuvent devenir complètement fous.
Une étude publiée en 2016 montre que la dépression frappe les saumons comme les mammifères. Et lorsque le saumon déprime, il s’arrête de s’alimenter et reste inerte. Le niveau de stress et de désespoir peut entrainer la mort de 25 % de ces poissons ! Des antidépresseurs sont même testés sur eux.
Si l’alimentation des poissons, sous forme de farines et/ou d’huiles animales et végétales conduit à s’interroger sur l’impact environnemental de l’élevage piscicole. Les traitements antibiotiques qui leurs sont parfois administrés posent, quant à eux, une question de santé publique.
C’est pourquoi il est demandé au gouvernement de rendre un rapport sur les conditions d’élevage et d’abattage dans la filière piscicole.
REJETÉ
AMENDEMENT N°1881 (Rect)
présenté par
Mme Tuffnell, Mme Pompili, Mme Vanceunebrock-Mialon, M. Chalumeau, Mme Piron, Mme Degois, M. Marilossian et M. Labaronne
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ARTICLE ADDITIONNEL
APRÈS L'ARTICLE 13 TER, insérer l'article suivant:
Le Gouvernement remet au Parlement, dans un délai d’un an à compter de la promulgation de la présente loi, un rapport d'information sur les conditions d’élevage et d’abattage dans la filière piscicole.
EXPOSÉ SOMMAIRE
Dans les élevages piscicoles, un grand nombre de poissons sont confinés dans des petites zones ce qui peut causer de graves problèmes de bien-être animal.
Du fait du confinement et des densités d’élevage trop élevées, les poissons sont plus sensibles aux maladies et souffrent davantage de stress et de blessures. La surpopulation dans les bassins peut aussi conduire à une mauvaise qualité de l'eau, notamment en raison de fortes concentrations d’ammoniac.
Aussi, l'élevage des poissons dans des cages, qui bride leur comportement naturel de nage, les contraint à nager en cercles autour des bassins. Ce confinement entraine des frottements contre le maillage et les autres poissons dont résultent de nombreuses blessures aux nageoires et une plus grande sensibilité aux parasites.
De plus, les saumons, qui sont de grands nomades et qui ont besoin de parcourir des milliers de kilomètres en mer pour se reproduire, vivent très mal l’enfermement dans des bassins où règne la surpopulation. Enfermés à 50 000 dans une cage de 30 mètres de diamètre ils peuvent devenir complètement fous. Une étude, publiée en 2016, montre ainsi que la dépression frappe les saumons comme les mammifères. Le niveau de stress et de désespoir peut alors entrainer la mort de 25% de ces poissons. Des antidépresseurs sont même testés sur eux.
Finalement, si l’alimentation des poissons, sous forme de farines et/ou d’huiles animales et végétales peut conduire à s’interroger sur l’impact environnemental de l’élevage piscicole, les traitements antibiotiques qui leurs sont parfois administrés posent, quant à eux, une question de santé publique.
C’est pourquoi il est demandé au gouvernement de rendre un rapport sur les conditions d’élevage et d’abattage dans la filière piscicole.
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